iguane, quand tu nous tiens....

Un petit tour au Moule pour démarrer la journée et ses vestiges archéologiques. Nous faisons un crochet par la maison Zévallos, The maison hantée de l'île que nous visiterons prochainement (à la demande générale)...Un petit crochet par la boulangerie du coin et nous voilà de nouveau sur Sainte Anne pour un pique-nique mémorable à la Caravelle, la page si prisée du club med.

La plage est toujours autant paradisiaque, les vagues viennent s'éclater au loin sur la barrière de corail, la mer a des reflets dorés et contrastés bleus verts. Nous croisons plus de touristes qu'en été par contre, venus faire le plein de soleil. Comme eux, nous n'allons d'ailleurs pas attendre pour nous transformer en écrevisses car la luminosité du soleil est implacable.

Le repas commence par une bonne pastèque bien juteuse et sucrée, un régal. Du haut de leurs arbres ou cachés dans les bambous, les iguanes nous surveillent...Un des leur s'approche, flaire la nourriture...On se dit qu'il va avoir peur en faisant de grands gestes. penses-tu !

Laszlo est en train de dévorer sa pastèque, l'iguane s'approche de lui doucement, laszlo ne bouge plus, tout le monde sur la plage assiste, incrédule, à la scène. Soudain, l'animal se jette sur sa jambe pour lui rafler son dû..Laszlo bondit! et voilà, les griffes de l'iguane lui laisse un petit souvenir, lui, virilement : "même pas mal mais tu sais, il ne voulait pas me faire du mal, il est gentil, il avait juste trop faim"..Les gens autour ramassent leur déjeuner, non mais ! une belle frayeur mais un sacré souvenir pour notre pirate des Caraibes quand même...

La suite est plus calme entre baignades et plongées mais l'eau n'est pas trop poissonneuse par ici.

pour se remettre, rien de tel qu'une bonne glace à la marina de Saint François qui, en cette fin de journée, accueille les bateaux revenus de croisières et plongées. Un long ballet interminable et tranquille. Laszlo se délecte d'une crêpe beurre sucre (et oui, on ne perd pas son âme de breton comme ça) tandis que les filles, et bien nous voyons beaucoup plus grand avec deux immenses coupes de glace aux parfums des îles. Au retour, toujours pas d'eau dans la maison depuis hier soir, je remplis les choses d'eau avec des bouteilles, c'est la classe quand même. Bon attend la vraie douche avec impatience !!!Le confort est une notion te relative ici, on apprend à faire sans.

Un petit rhum sur la terrasse en fin de journée, le bonheur est complet